La géologie, la topographie et les dépôts de surface
Trois ensembles géologiques se retrouvent à l’intérieur du bassin versant : les sous-provinces de l’Abitibi et du Pontiac (Province du Supérieur) et la Province du Grenville. La faille de Cadillac-Lader située à la limite Sud de la sous-province de l’Abitibi est particulièrement riche en métaux précieux (or et argent) et usuels (cuivre-zinc-or-argent). De façon générale, la topographie du bassin versant demeure peu escarpée variant entre 160 et 630 mètres. La partie ouest du bassin versant montre des élévations moins importantes alors que la partie nord-est est plus escarpée.
La présence des lacs glaciaires Barlow-Ojibway recouvrant le territoire abitibien lors de la déglaciation du secteur a permis le dépôt d’une ceinture argileuse dont la limite méridionale se trouve à la hauteur du réservoir Decelles. De nombreux eskers et moraines sont également présents sur l’ensemble du territoire et peuvent s’étendre sur plusieurs kilomètres de longueur. Plusieurs d’entre eux lorsqu’ils sont recouverts d’argile présentent un potentiel aquifère.
Le climat
Le climat est de type continental tempéré froid ce qui signifie que les hivers sont longs et secs et les étés sont chauds et courts. En raison de l’immense superficie du bassin versant, il existe un gradient de variabilité climatique dans l’axe nord-sud. Ainsi, il y a 80 jours sans gel dans la partie nord du bassin versant comparativement à 120 jours sans gel dans la partie sud. Les grandes étendues d’eau jouent également un rôle modérateur sur le climat.
Le réseau hydrographique
Le bassin versant regroupe les cours d’eau de l’Outaouais supérieur qui se situent à la tête de la rivière des Outaouais. Le bassin versant compte plus de 20 000 lacs et cours d’eau couvrant 14% de la superficie du bassin versant. Les lacs du secteur nord sont davantage colorés en raison de la nature argileuse du sol que les lacs d’eau claire que l’on retrouve dans le secteur sud. La mise en place de barrages le long de l’Outaouais supérieur a donné lieu à la création d’immenses réservoirs dont les niveaux sont contrôlés par un réseau de digues. La Commission de planification de la régularisation de la rivière des Outaouais (CPRRO) a pour but d’assurer une gestion intégrée des principaux réservoirs du bassin versant de l’Outaouais.
Les milieux humides
On retrouve des milieux humides sur l’ensemble du bassin versant, mais ils sont davantage concentrés au nord du lac Granet et du réservoir Dozois. Ceux-ci occupent 2% de la superficie du bassin versant ce qui représente 15% de l’ensemble de la superficie occupée par les milieux humides de la région de l’Abitibi-Témiscamingue.
La faune et la flore
Le couvert forestier représente près de 74% de la superficie du bassin versant. La majorité du couvert forestier est constitué d’essences mixtes (66%) et de peuplements matures (89%). Trois domaines bioclimatiques se retrouvent à l’intérieur du bassin versant : la sapinière à bouleaux blanc, la sapinière à bouleau jaune et l’érablière à bouleau jaune. Cette variabilité d’habitats donne lieu à une diversité floristique et faunique importante à l’intérieur du bassin versant.
Le MFFP a comptabilisé un total de quarante-neuf (49) espèces piscicoles présentes dans les lacs et cours d’eau de l’Abitibi-Témiscamingue dont certaines sont très prisées pour la pratique de la pêche sportive dont le doré jaune, le grand brochet, le touladi, l’omble de fontaine et le doré noir. Les espèces de salmonidés (l’omble de fontaine et le touladi) se retrouvent préférentiellement dans les lacs d’eau claire qui sont situés dans la partie sud du bassin versant. Les espèces d’oiseaux sont également nombreuses et le bassin versant se situe dans le couloir migratoire de plusieurs d’entre elles. Parmi les vertébrés terrestres de grande taille, on dénombre quatre espèces indigènes sur le territoire soit le caribou des bois, le cerf de Virginie, l’orignal et l’ours noir. Étant donné la rigueur du climat, les espèces d’amphibiens et de reptiles sont peu diversifiées et abondantes sur le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue.
La géologie, la topographie et les dépôts de surface
Trois ensembles géologiques se retrouvent à l’intérieur du bassin versant : les sous-provinces de l’Abitibi et du Pontiac (Province du Supérieur) et la Province du Grenville. La faille de Cadillac-Lader située à la limite Sud de la sous-province de l’Abitibi est particulièrement riche en métaux précieux (or et argent) et usuels (cuivre-zinc-or-argent). De façon générale, la topographie du bassin versant demeure peu escarpée variant entre 160 et 630 mètres. La partie ouest du bassin versant montre des élévations moins importantes alors que la partie nord-est est plus escarpée.
La présence des lacs glaciaires Barlow-Ojibway recouvrant le territoire abitibien lors de la déglaciation du secteur a permis le dépôt d’une ceinture argileuse dont la limite méridionale se trouve à la hauteur du réservoir Decelles. De nombreux eskers et moraines sont également présents sur l’ensemble du territoire et peuvent s’étendre sur plusieurs kilomètres de longueur. Plusieurs d’entre eux lorsqu’ils sont recouverts d’argile présentent un potentiel aquifère.
Le climat
Le climat est de type continental tempéré froid ce qui signifie que les hivers sont longs et secs et les étés sont chauds et courts. En raison de l’immense superficie du bassin versant, il existe un gradient de variabilité climatique dans l’axe nord-sud. Ainsi, il y a 80 jours sans gel dans la partie nord du bassin versant comparativement à 120 jours sans gel dans la partie sud. Les grandes étendues d’eau jouent également un rôle modérateur sur le climat.
Le réseau hydrographique
Le bassin versant regroupe les cours d’eau de l’Outaouais supérieur qui se situent à la tête de la rivière des Outaouais. Le bassin versant compte plus de 20 000 lacs et cours d’eau couvrant 14% de la superficie du bassin versant. Les lacs du secteur nord sont davantage colorés en raison de la nature argileuse du sol que les lacs d’eau claire que l’on retrouve dans le secteur sud. La mise en place de barrages le long de l’Outaouais supérieur a donné lieu à la création d’immenses réservoirs dont les niveaux sont contrôlés par un réseau de digues. La Commission de planification de la régularisation de la rivière des Outaouais (CPRRO) a pour but d’assurer une gestion intégrée des principaux réservoirs du bassin versant de l’Outaouais.
Les milieux humides
On retrouve des milieux humides sur l’ensemble du bassin versant, mais ils sont davantage concentrés au nord du lac Granet et du réservoir Dozois. Ceux-ci occupent 2% de la superficie du bassin versant ce qui représente 15% de l’ensemble de la superficie occupée par les milieux humides de la région de l’Abitibi-Témiscamingue.
La faune et la flore
Le couvert forestier représente près de 74% de la superficie du bassin versant. La majorité du couvert forestier est constitué d’essences mixtes (66%) et de peuplements matures (89%). Trois domaines bioclimatiques se retrouvent à l’intérieur du bassin versant : la sapinière à bouleaux blanc, la sapinière à bouleau jaune et l’érablière à bouleau jaune. Cette variabilité d’habitats donne lieu à une diversité floristique et faunique importante à l’intérieur du bassin versant.
Le MFFP a comptabilisé un total de quarante-neuf (49) espèces piscicoles présentes dans les lacs et cours d’eau de l’Abitibi-Témiscamingue dont certaines sont très prisées pour la pratique de la pêche sportive dont le doré jaune, le grand brochet, le touladi, l’omble de fontaine et le doré noir. Les espèces de salmonidés (l’omble de fontaine et le touladi) se retrouvent préférentiellement dans les lacs d’eau claire qui sont situés dans la partie sud du bassin versant. Les espèces d’oiseaux sont également nombreuses et le bassin versant se situe dans le couloir migratoire de plusieurs d’entre elles. Parmi les vertébrés terrestres de grande taille, on dénombre quatre espèces indigènes sur le territoire soit le caribou des bois, le cerf de Virginie, l’orignal et l’ours noir. Étant donné la rigueur du climat, les espèces d’amphibiens et de reptiles sont peu diversifiées et abondantes sur le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue.